MÉMOIRE ET AFFIRMATION :
il est temps que Marseille donne un place à la mémoire LGBT
Christian de Leusse
Mémoire des sexualités
Mémoriel de la déportation homosexuelle
25 janvier 2021
Il est temps que Marseille se souvienne que les LGBT+ sont une part de son histoire et que Marseille expose publiquement son choix d’universalité et d’ouverture à toutes les composantes de sa population, en particulier LGBT+. Au niveau national, les décennies pendant lesquelles les LGBT+ ont été contraints à la discrimination et à marginalisation n’ont pas été suivies d’actes publics de reconnaissance comme cela a été le cas dans plusieurs pays occidentaux – dont certains vont même jusqu’à les indemniser -, au prétexte qu’il n’y avait pas eu de lois explicites de pénalisation.
Des lois d’abrogation ont été votées, ce qui était fort attendu. Mais aucune décision d’excuses publiques de la part de la nation n’a été clairement exprimée, n’a été faite ni même envisagée, et moins encore de réparation. Ni vus ni connus, les homosexuel-le-s accusé-e-s, accablé-e-s, contraint-es de toutes sortes de façons doivent se satisfaire de l’évolution de la loi. Aucun diagnostic des préjudices subis n’a été proposé, aucun bilan des répercussions humaines, familiales, sociales de l’application des lois homophobes n’est proposé ni par le législateur, ni par les autorités gouvernementales. A charge pour les historiens – éventuellement – de se pencher sur ces situations passées, à charge pour les homosexuel- le-s de regarder cela avec leurs propres historien-ne-s.
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